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Un pas de plus sur la courte et dangereuse échelle qui mène à la tyrannie

Bonjour et bienvenue dans Gareth Icke Tonight. Cette semaine, au Royaume-Uni, Lucy Connolly, l'épouse d'un ancien conseiller municipal du parti Conservateur et mère d'un enfant en bas âge, a perdu son appel contre la peine d'emprisonnement de deux ans et demi à laquelle elle a été condamnée pour… un tweet ! Lucy avait posté un tweet à la suite des horreurs sans nom commises dans un cours de danse pour enfants, à Southport, où trois petites filles avaient été assassinées, et de nombreuses autres blessées, par un psychopathe démoniaque.

Les retombées des attaques de Southport avaient provoqué des émeutes dans les rues, au Royaume Uni, les actes meurtriers du tueur Axel Rudakubana ayant été imputés à l'immigration massive incontrôlée et aux refus consécutifs du gouvernement de prendre des mesures à ce sujet. Plusieurs arrestations et des peines d'incarcération absurdement longues avaient été infligées en un temps record. Et en passant, un des condamnés a déjà mis fin à ses jours dans sa cellule.

Mais Lucy Connolly était sans doute la plus médiatisée de tous ceux que l'état a envoyés en prison. Son crime est d'avoir posté le message suivant sur les réseaux sociaux :

Il faut les déporter en masse MAINTENANT et mettre le feu à tous ces putains d'hôtels avec tous ces salopards à l'intérieur pour ce que j'en ai à faire. Et pendant que vous y êtes, mettez-y aussi ce gouvernement de traîtres et tous les politiciens. Ça me rend malade de savoir ce que ces familles vont devoir endurer. Si ça fait de moi une raciste, eh bien soit.

Lucy Connolly

Lucy déclare aujourd'hui qu'elle sait ce que les familles vont devoir endurer, ayant elle-même perdu un enfant, il y a quatorze ans de cela. Elle est certainement plus à même que la plupart des gens de comprendre leur douleur.

Son tweet était-il intelligent ? Non.

Était-ce le message plein de compassion et de pondération qu'il fallait poster ? Bien sûr que non. C'était désagréable et irréfléchi. Mais si vous avez le culot de prétendre n'avoir jamais prononcé de paroles déplaisantes et irréfléchies, alors je n'aurais aucun scrupule à vous traiter de menteurs.

Le tweet a été supprimé au bout de trois heures avec des excuses publiques. Mais personne ne veut d'excuses. Ça n'a plus aucune valeur car personne ne les accepte. Ça fait des années que le wokisme de gauche s'en est assuré et comme vous le savez, le wokisme de droite lui a emboîté le pas.

Mais le souci principal ici n'est pas de savoir si c'était bien de dire ça ou si Lucy est ou non une bonne personne qui s'est laissée emporter. Je ne connais pas cette dame. Elle pourrait être une vraie saleté, pour ce que j'en sais, mais là n'est pas la question.

Si on décide de jeter les mauvaises gens en prison, les seuls qui resteraient dans les coulisses du parlement, des palais et, soyons honnêtes, des cours de justice royales, seraient les agents d'entretien !

Deux ans et demi en prison. Deux ans et demi coupée de sa famille pour une publication sur les réseaux sociaux. Une enfant privée de sa mère pendant deux ans et demi pour une publication sur les réseaux ! Nul besoin d'apprécier Lucy ou ses opinions pour y voir là le gravissement d'un nouvel échelon dans la courte et dangereuse escalade vers la tyrannie.

Si on peut aller en prison pour un tweet public, combien de temps avant que ce ne soit pour des paroles prononcées en privé ou même une pensée jugée inappropriée ? Les conséquences de la normalisation de l'incarcération pour des propos suscités par l'émotion puis rétractés, et le précédent créé par ce type de sanction ‒ et de manière générale, l'incarcération pour ce que l'on écrit sur les réseaux sociaux même quand on le supprime et présente des excuses ‒ sont très sombres pour la liberté de parole et d'expression. Parce qu'aujourd'hui, c'est Lucy Connolly mais, plus tard, ce pourrait être vous car personne n'est jamais 100% d'accord avec l'état sur tous les sujets. C'est tout bonnement impossible.

Alors vous êtes peut-être actuellement dans le camp des vainqueurs, raison pour laquelle un conseiller travailliste, qui avait exhorté à égorger les manifestants qui réagissaient aux meurtres de Southport, et qui avait été filmé en train de le faire, n'est toujours pas en prison alors que c'est le cas pour Lucy. Mais la victoire peut changer de camp et ce, en une fraction de seconde. Alors faites attention à ce que vous souhaitez.

Il faut parfois prendre la défense de personnes que l'on n'apprécie pas forcément, voire que l'on déteste, pour éviter qu'elles ne soient la clé qui permette au loup d'entrer, par la suite, dans votre maison. Certes, Lucy est loin d'être la seule, au Royaume-Uni, à avoir été incarcérée pour ses propos, et le refus du tribunal de réduire sa condamnation a de nouveau poussé de nombreuses personnes à accuser le gouvernement Starmer d'exercer une justice à deux niveaux.

Difficile à contester, quand celui qui a rejeté l'appel de Lucy, le lord juge Holroyde ‒ encore de ces types déguisés avec une perruque ridicule ‒ a pour habitude d'alléger les peines. Il a pourtant estimé que la requête de Lucy était infondée, ce qui ne devait pas être le cas, en 2023, quand il a réduit de moitié la sentence d'un pédophile.

Lord Ahmed de Rotherham, ancien membre du parti travailliste, a été condamné à cinq ans de prison pour avoir tenté de violer une petite fille et agressé sexuellement un garçon de moins de 11 ans. Pourtant, sa peine a été réduite de moitié par ce même juge, qui pense que des propos blessants méritent une condamnation équivalente à celle pour abus d'enfants.

Le fait qu'il s'agisse de Lord Ahmed de Rotherham, l'épicentre d'un gang de « groomers », ne m'a pas échappé. Alors que vous appréciez ou non Lucy, vous pouvez comprendre pourquoi les gens trouvent cela un peu déplacé. Car qui est le plus grand danger pour les Britanniques ? Qui préféreriez-vous avoir comme voisin ? Quelqu'un qui prononce des paroles répréhensibles ou bien quelqu'un qui commet des actes répréhensibles ? Moi je sais qui je préférerais voir frapper à ma porte. 

Beaucoup sont d'avis que la sentence disproportionnée de Lucy vise à servir d'exemple, et il pourrait bien y avoir une part de vérité là-dedans. Mais, et si le but était aussi de produire l'effet contraire ? Et s'il s'agissait de provoquer la colère et la déception des gens envers l'état et l'absence de justice pour qu'ils prennent eux-même les choses en main, à l'avenir ?

J'ai expliqué, à maintes reprises, qu'ils étaient plus que ravis que les gens restent cantonnés chez eux, devant leur télé, trop effrayés pour parler ou lever le petit doigt. Et qu'ils étaient tout aussi ravis qu'ils descendent dans la rue, caillasser les flics, parce que, d'une part, ils ont déjà écarté cette menace, et autrement, ils peuvent se servir de cette violence comme excuse pour réprimer encore plus durement la dissidence. 

On est en plein chaos et il est temps de se montrer réalistes.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Hopium vs pilule noire : un jeu de dupes

Dans le film Matrix, la pilule rouge symbolise le réveil, la sortie de l’illusion. Mais ce que l’on oublie souvent, c’est que cette sortie se fait à travers une autre substance : un programme alternatif, un autre filtre posé sur la réalité. Une pilule, peu importe sa couleur, reste un élément ingéré qui modifie notre perception. Elle peut être un remède qui nous ouvre les yeux, ou un poison qui nous enferme dans une autre illusion, parfois plus insidieuse que la première.

Les pilules et la dépendance aux vérités externes

L’analogie des pilules, utilisée sur les réseaux sociaux, suit un schéma binaire très simpliste :

  • La pilule bleue représente ceux qui « dorment », qui acceptent l’illusion du système sans se poser de questions. Elle correspond aux narcoleptiques, calmants et autres somnifères dans l'industrie pharmaceutique.
  • La pilule rouge est vue comme le symbole de l’éveil, mais dans la réalité, elle devient souvent un dogme : une croyance où l’on pense « avoir compris », où l’on cherche à « convertir » les autres. Elle serait à rapprocher des amphétamines, stimulants et autres produits dopants.
  • La pilule noire, nouvelle venue dans l'arsenal de division et dernière itération de cette dynamique, est celle des désillusionnés qui rejettent tout, y compris ceux qui se disaient « éveillés ». Ce serait le poison.

Mais dans tous ces cas, il y a une constante : on continue d’avaler quelque chose qui vient de l’extérieur, sans jamais se demander s’il est vraiment nécessaire d’ingérer quoi que ce soit.

Étude de cas : la manipulation derrière la pilule noire

Si l’on écoute cette vidéo qui prétend exposer la pilule noire, on pourrait croire qu’elle cherche à clarifier la situation. Mais en réalité, elle ne fait qu’inverser le processus qu’elle dénonce, et cela de plusieurs façons.

L’un des premiers pièges de ce discours est son incohérence logique.

D’un côté, elle dit que les pilules noires « ne croient en rien ». De l’autre, elle affirme qu’elles « pensent que tout est une conspiration ». Comment peut-on à la fois ne croire en rien et avoir une croyance absolue sur quelque chose ?

Cette contradiction sert à décrédibiliser d’entrée une posture qui remet en question les récits dominants.

La vidéo accuse les pilules noires d’être émotives et manipulables, tout en affirmant qu’elles démoralisent les chercheurs de vérité. Mais si les chercheurs de vérité peuvent être démoralisés par ces idées, cela signifie qu’ils sont eux-mêmes dans l’émotion et la réactivité.

En réalité, l’émotion et la polarisation sont présentes partout, et ce discours en joue en projetant cette faiblesse sur un groupe spécifique.

« Ils n'ont pas la capacité de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal ». 

Ils ne polarisent pas et ça c'est problématique pour la matrice qui repose sur la polarisation. Le bien, le mal. La vérité, le mensonge.

Enfin l’argument du « manque de pensée critique » et de la « paresse intellectuelle » est une technique classique pour invalider quelqu’un sans répondre à ses arguments.

Le propre d’un individu en quête d’intelligence réelle est justement de ne pas croire en un dogme, mais d’observer et d’analyser. Or, ici, on associe remise en question profonde avec paresse alors que c’est tout l’inverse.

Cette inversion du réel est une technique de propagande bien connue : accuser l’autre de ce que l’on fait soi-même...

À travers cette attaque contre les « pilules noires », la vidéo cherche en réalité à diviser et invalider toute critique globale du système. Elle présente une vision dans laquelle il faut choisir un camp (rouge ou bleu, mais pas noir). Elle nie la possibilité qu’un individu puisse ne pas adhérer du tout à cette structure binaire.

Pourquoi tant d’agressivité d'ailleurs contre ceux qui rejettent tout en bloc ? 

Parce qu’ils n’ont pas de zones taboues.

Les « pilules rouges » aiment se croire chercheurs de vérité, mais leur quête a des limites bien définies. Il y a des sujets qu’ils ne veulent pas aborder, sous peine de mettre en péril leur propre structure mentale.

Parce que si l'on considère ces deux choses que sont l'idéologie politique et l'idéologie religieuse, elles créent des zones interdites où vous n'irez pas faire de recherches, où vous n'irez pas poursuivre. Parce que si vous le faites, il y a de fortes chances que cela mette votre idéologie politique ou religieuse en danger.

Et c'est ce que l'on constate avec la soi-disante droite en politique, qui a complètement détourné les médias alternatifs, en termes de promotion algorithmique et de financement.Il y a certains domaines qu'ils n'iront pas explorer, qu'ils ne remettront pas en question. Il y a des domaines dans lesquels ils n'exigeront aucunes réponses qui pourraient menacer ou mettre en cause leurs héros, Trump, Musk, etc.

David Icke

Les « pilules noires » sont perçues comme dangereuses car elles ne laissent aucune place au confort intellectuel.

Les Américains utilisent le terme « hopium », contraction de hope (espoir) et opium pour désigner cette illusion d’espoir qui anesthésie. Et encore une fois, l'espoir est une attente extérieure à soi et qui ne cadre pas avec la notion d'être souverain.

Les « pilules rouges » ont besoin de croire qu’elles ont compris et qu’elles vont « gagner ». Elles s’accrochent à des narratifs qui leur donnent un espoir contrôlé, mais sans danger pour leur vision du monde.

La pilule rouge n’est qu’un autre programme de la matrice : un anesthésiant mental qui donne l’illusion d’une prise de conscience tout en empêchant de voir trop loin.

Pourquoi certaines vérités ne peuvent pas être acceptées ?

Tout individu a un seuil au-delà duquel sa psyché bloque, sous peine de provoquer une dissonance cognitive insupportable.

Les « pilules rouges » veulent exposer des mensonges, mais ne peuvent pas aller au bout du processus : elles doivent garder une structure narrative cohérente pour éviter de s’effondrer psychologiquement. Certaines réalités sont trop radicales pour être intégrées sans un travail profond de détachement.

Elles ont besoin d’un « ennemi identifiable » et d’une « solution envisageable » pour ne pas sombrer dans l’impuissance.

Les « pilules noires » leur renvoient le fait qu’elles ne sont pas prêtes à aller jusqu’au bout.

L’illusion de l’éveil : changer de programme sans changer de système

Ceux qui prennent la pilule rouge pensent souvent qu’ils sont sortis du jeu. Mais si cette prise de conscience reste enfermée dans un nouveau récit, un nouvel ennemi, une nouvelle mission, alors c’est juste un changement de programme à l’intérieur de la matrice.

Même la pilule noire peut devenir un piège : ceux qui s’identifient à elle tombent souvent dans le cynisme et le rejet systématique. Ils croient voir au-delà, mais en réalité, ils restent dans un mécanisme de réaction, ce qui signifie qu’ils sont encore influencés par ce qu’ils combattent.

Ce que montre bien la vidéo, c’est que la dynamique des « pilules » n’est qu’un jeu d’opposition : la pilule noire, qui pense s’être libérée de l’arnaque des rouges, tombe en réalité dans une autre illusion, celle du rejet total. Elle croit voir plus loin, mais en réalité, elle est toujours enfermée dans un schéma de réaction, qui ne fait que renforcer la matrice.

  • La pilule bleue croit tout aveuglément.
  • La pilule rouge pense avoir compris et veut convaincre les autres.
  • La pilule noire rejette tout et se coupe de toute forme de discernement.

Dans tous les cas, c’est encore une façon d’être manipulé, car au lieu de chercher à voir par soi-même, on adopte une posture binaire (croyance totale vs rejet total). Le véritable éveil ne consiste pas à choisir une nouvelle pilule, mais à comprendre pourquoi on continue de croire qu’il faut en prendre une.

Le sevrage : sortir du besoin de pilules

Si l'on veut vraiment sortir de l’illusion, il faut réaliser que toute vérité préfabriquée, même alternative, reste une construction mentale à laquelle on adhère par besoin de sécurité.

Se libérer, c’est voir sans filtres, sans vouloir à tout prix classer le monde en catégories.

Se libérer, c’est arrêter de chercher des solutions extérieures et développer une autonomie de pensée qui ne repose pas sur des croyances empruntées.

Là où les « pilules rouges » veulent convaincre, et où les « pilules noires » veulent dénoncer, il y a une autre voie : celle de la neutralité lucide, du regard qui observe sans se laisser enfermer. 

Tant qu’on joue à ce jeu, on reste prisonnier du système des pilules.

La seule véritable sortie n’est pas une pilule d’une autre couleur, mais le refus d’avaler quoi que ce soit.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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David Icke dénonce la psyop

Dans cette matrice d'illusion, dont les principaux rouages reposent sur la manipulation, la diversion, la division et la confusion, pour beaucoup, opinions et croyances riment avec vérité, la confondant par là même avec la réalité, qui elle, est immuable alors que la vérité relève de la polarisation dont l'autre pendant est le mensonge, ce qui la rend purement subjective et par définition, dépendante de nos perceptions. 

Cela fait donc 35 ans que David Icke nous met en garde contre ces pièges, nous invitant à nous délester de nos œillères et partis pris. La plupart de ses « théories » avant-gardistes, qualifiées d'extravagantes, ont beau s'être avérées vraies par la suite, les gens continuent malgré tout de le traiter de dingue, lui reprochant de n'apporter aucune solution. À ceux-là, il répond :

Lisez mes livres, mon vieux (il y en a près d'une trentaine au choix) et vous les verrez, les solutions ! Mais la mauvaise nouvelle, c'est que VOUS devrez faire quelque chose plutôt que quelqu'un le fasse pour vous. Ça me fait rigoler (ou grincer) que tant de gens ne voient pas que dénoncer l'arnarque de la psyop Trump-Musk, qui mène au même contrôle par l'IA prôné par Klaus Schwab, est une des « solutions ». 

Ils devraient continuer à suivre leurs sauveurs et quand ils verront enfin à quel point ils ont été floués (certains le voient déjà), au moins, je n'aurai pas à partager leur embarras. Vous réalisez que ceux qui divulguent la vérité étaient autrefois appelés « théoriciens du complot » (une expression inventée par la CIA) ?

Aujourd'hui, les anciens « théoriciens du complot », reconvertis en propagateurs de la propagande Trump-Musk, traitent de « pilules noires » ceux qui continuent à révéler la vérité. Oh, quelle ironie ! La propagande Trump-Musk se déverse sur X, minute par minute, en un flux sans fin, soutenue par des algorithmes garantissant des millions de vues. Je me défends du mieux que je peux contre l'invisibilisation flagrante et c'est moi le problème ? Si j'étais vous, je me trouverais un miroir et réévaluerais la situation.

Dans la vidéo ci-dessus, qui est un condensé d'une cinquantaine de minutes d'un entretien récent d'une heure et demie, réalisé par Josh Sigurdson de World Alternative Media, que j'ai traduit et doublé en français pour vous, il évoque ce qu'il qualifie de « zones interdites » à la recherche car potentiellement dangereuses à la survie de toute idéologie politique ou croyance religieuse. 

« Et donc, moi, dit-il, j'aborde ça, comme je l'ai toujours fait, sans aucun de ces bagages. Ce qui veut dire que vous allez là où l'information et les preuves vous mènent. Sans aucune zone interdite. »

Il parle aussi du complot pour le contrôle de la perception humaine (« Et d'où vient la perception? De l'information. ») ; du détournement des médias alternatifs venus remplacer les médias traditionnels ; des idiots utiles sortis de nulle part et promus par les algorithmes ; du retour à la polarisation politique gauche-droite ; de la psyop MAGA (qui, en passant, veut dire « magie » en latin d'où le « Je suis MAGA gothique noir » lancé par Musk au rallye pré-électoral de Trump au Madison Square Garden de New York en 2024, à prendre littéralement comme « Je suis un mage noir gothique ») pour neutraliser la résistance envers le transhumanisme prôné par Schwab et le Forum économique mondial. N'oubliez pas à quel point le consentement est crucial et essentiel.

À Musk, d'ailleurs, qui déclarait, il y a quinze jours, dans l'émission de Joe Rogan (un ancien des médias alternatifs qui a retourné son pantalon), « Si je détruis complètement la corruption, ils me tueront », il répond : 

Mais vous ne le ferez pas, car ce n'est pas l'idée. Vous ne faites que changer la nature de la corruption pour introduire la société mondiale contrôlée par l'IA. Oui, l'homme « anti-ordre établi » qui a peur de se faire éliminer et qui obtient d'énormes contrats du gouvernement, du Pentagone et de la NASA, y compris un système de satellites espions Starlink pour le gouvernement et l'armée, appelé Starshield. 

« Reuters a révélé en 2024 que ce contrat… entre le National Reconnaissance Office et SpaceX [porte sur] un réseau de satellites espions composé de centaines de satellites fonctionnant en essaim. Les satellites auront des capacités d'imagerie et leur réseau permettra au gouvernement américain de surveiller en permanence la quasi-totalité du globe. » Ce type-là.

Il évoque également tous les oligarques technocrates qui se rassemblent tous autour de Trump. Et bien sûr la Chine et son système de crédit social en passe d'être occidentalisé après avoir été longuement testé et perfectionné depuis la révolution maoiste. Et termine sur son interdiction de séjour dans les pays de l'espace Schengen, prolongée de deux ans, dont les médias traditionnels et alternatifs ne font aucunement mention. 

Et toujours les idiots utiles, les grands donneurs de leçons qui n'ont jamais lu le moindre de ses livres mais qui ont des opinions toutes faites par procuration, qui viennent le traiter sans vergogne d'opposition contrôlée. D'aucuns vont même jusqu'à se conforter que « s'il était vraiment dangereux, ils l'assassineraient ». Et partant de ce postulat, si j'étais les agents de la matrice, je n'essaierais surtout pas de d'éliminer David Icke pour cette bonne raison. 

Comme disait Rabelais, « Je n'ai pas peur des loups mais des moutons ».

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La vérité vous affranchira

The Truth Will Set You Free

Réveillez-vous !
Réveillez-vous, réveillez-vous, réveillez-vous… on se réveille !

LA VÉRITÉ PASSE PAR 3 PHASES :
TOUT D'ABORD, ELLE EST RIDICULISÉE
ENSUITE, ELLE SUBIT UNE OPPOSITION
PUIS ELLE EST ACCEPTÉE COMME UNE ÉVIDENCE.

PARFOIS ON NE PEUT PAS DIRE LA VÉRITÉ AUX GENS,
IL FAUT LA LEUR MONTRER.

UN MONDE DE TÉNÈBRES PROFONDES EST MIS EN LUMIÈRE.
LA VÉRITÉ NE SERA PAS POUR TOUT LE MONDE.
AYEZ FOI EN L'HUMANITÉ.

LA VÉRITÉ VA CHOQUER LE MONDE ET VOUS LIBÉRER.

Le visage de la Vérité est ouvert.
Les yeux de la Vérité sont brillants.
Les lèvres de la Vérité sont toujours closes.
La tête de la Vérité est bien droite.
Le regard de la Vérité est franc.
La Vérité n'a ni peur ni doute.
La Vérité a la patience d'attendre.
Les paroles de la Vérité sont touchantes.
La voix de la Vérité est profonde.
La loi de la Vérité est simple :
On récolte tout ce que l'on sème.
L'âme de la Vérité est flamboyante.
Le cœur de la Vérité est chaleureux.
L'esprit de la Vérité est clair
Et ferme sous la pluie et l'orage.
Les faits ne sont que son ombre.
La Vérité se tient au-dessus de tout péché,
Majestueuse dans la grande bataille de la Vie.
La Vérité, à la fin, triomphera.

On les combattra tous
Les médias censurés ne peuvent pas nous retenir
On va les déchirer
Mettre fin à leurs fausses nouvelles et leurs attaques médiatiques

On va les mettre en lumière
Parce qu'on ne peut pas oublier
Je retourne ça dans mon esprit,
Nous sommes la menace

Ouais, la vérité se referme sur les mensonges
On va vous montrer

La vie de la Vérité est éternelle,
Immortel est son passé.
Le pouvoir de la Vérité perdurera,
La Vérité résistera jusqu'au dernier.

COMMENT PRÉSENTER DES PREUVES DANS UNE ENQUÊTE ?

On va en entendre parler
Chacun des menteurs a une histoire à raconter
Tout le monde est au courant
De la Reine d'Angleterre aux cerbères de l'enfer

Et si on vous prend à répondre par des mensonges
On vous les resservira
Ce n'est pas ce que vous voulez entendre
Mais c'est ce qu'on fera

Et les gens vont voir la vérité
Et ça va les sidérer

L'image de la Vérité est la croix,
Le message de la sagesse est son bâton.
Le signe de la Vérité, c'est le Christ
Et l’âme de la Vérité, c'est Dieu.

2000 MULES contre 100 MILLIONS DE PATRIOTES

Et on va gagner la guerre
Loin de ce… on en sait plus
On va le propulser au sommet
Et faire suinter la panique dans chaque pore

Et on prie, on prie,
On prie devant le Seigneur

Et  la vérité viendra de nous
Et on ne fera plus les moutons
Et la vérité vient de notre (sang ?)
Et nos prières triompheront

RIEN NE PEUT ARRÊTER CE QUI S'EN VIENT
ET C'EST LA VÉRITÉ

LE MEILLEUR RESTE À VENIR

Et c'est la vérité, humains.

Texte original de EYEDROP MEDIA transcrit et traduit de l'anglais par EY@EL
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Ça fait QUATRE !

À moins d'être entourés de ceux qu'ils savent être « sûrs », la plupart des gens expriment rarement le fond de leur pensée quand elle diffère de celle du groupe. À défaut, le moindre mot est surveillé et examiné pour sa connotation involontaire et interprété de manière absurde comme étant raciste, sexiste, âgiste ou transphobe. Très vite, dans le but de retirer un peu d'amour-propre de la veulerie de cette soumission à la tyrannie, ils se persuadent qu'ils ne s'y soumettent pas du tout. Qu'ils ne font que ce qu'ils pensent être juste. À ce stade, votre soumission complice au 2 + 2 = 5 devient une croyance que deux plus deux font cinq. La main de fer de la démence Woke, qui n'est qu'une projection de la démence de la Secte et de la Matrice, vous tient désormais par vos bijoux de famille.

Une autre partie de votre esprit ne vous appartient pas. Le contrôle du réseau mondial des gouvernements, corporations, médias et institutions de la société par la Secte fait qu'ils avancent et parlent comme une seule unité lorsqu'ils imposent leurs « valeurs ». Lesquelles ne sont rien de plus que des armes de contrôle utilisées par ceux qui sont si dépourvus de « valeurs » qu'ils ne sauraient même pas en reconnaître une si elle leur mordait le derrière.

L'« antiracisme » est le cri des racistes ; l'« anti-sexisme » est celui des sexistes ; tout comme l'« équité « est celui de ceux qui méprisent l'égalité des droits et des chances. « Équité » ne veut pas dire « égalité » comme dans égalité des chances mais partialité raciale et sexuelle imposée par la loi qui constitue une insulte condescendante envers les minorités et les femmes. C'est une expression de ce que j'ai entendu qualifier de « diversité cosmétique ». À savoir, quand on a une diversité uniquement de couleur de peau et de sexualité tout en s'assurant que toutes les personnes recrutées, qu'elles soient noires, basanées, gay ou hétéro, partagent la même opinion. C'est une arnaque pour un imposer un agenda par le biais de la diversité cosmétique tout en détruisant toute diversité véritable — la diversité de vues et d'opinions.

La théorie critique sur les races du wokisme est du racisme à l'état pur qui nous oblige à accepter le postulat suivant : les Blancs sont des racistes, les Noirs sont des victimes. Tandis que l'un est raciste, l'autre est condescendant et débilitant envers les Noirs en leur disant qu'ils doivent définir leur existence en fonction de ce que font, disent ou pensent les Blancs. C'est là, nous dit-on de penser, le comportement d'un « antiraciste » qui « se soucie des personnes de race noire ».

Le Wetiko/Ialdabaôth est un état d'inversion de la conscience et ainsi donc la simulation imposant sa volonté. Tout est sens dessus dessous, à l'envers, retourné, inversé. On n'y fait pas face en s'y soumettant mais en refusant de jouer un rôle dans son intégration dans la normalité. Qui va me dire quoi croire, ce que je peux et ne peux pas dire et quelle doit être ma façon de voir les choses ? Une bande de psychopathes et d'imbéciles vont imposer ça et je vais les laisser faire ?

Éradiquer la peur de ce que pensent les autres de ce que nous disons, faisons et croyons est la première base pour retirer votre esprit de la simulation et de ses architectes et exécutants. Sans cette étape initiale, il ne peut y en avoir d'autres. À tous les niveaux de l'esprit, la solution se résume à l'estime de soi. Avons-nous l'amour propre nécessaire pour persister à tirer nos propres conclusions et sens de la réalité ou bien avons-nous si peu de respect pour nous-mêmes pour permettre aux autres de nous dire quoi penser et même de penser tout court ? Dès que l'on concède le respect de soi en se soumettant à la tyrannie et la folie, il ne reste plus que la soumission.

Mahatma Gandhi a dit : « Je ne peux concevoir de plus grande perte que celle de l'amour propre. » Mais il a également dit, et c'est là toute la question : « Ils ne peuvent nous prendre notre estime de nous-mêmes si nous ne leur donnons pas. » C'est la clef de la liberté. Le respect de soi ne s'inclinera jamais devant la tyrannie. Toute tyrannie dans l'« histoire » résulte de la concession de l'amour propre des masses et toute tyrannie a été renversée par ceux qui refusent d'y renoncer. Le fascisme n'est pas imposé par les fascistes mais par la population abandonnant toute estime de soi aux fascistes qui méprisent la liberté et la diversité de points de vue. Vous ne pouvez avoir d'amour propre en acceptant docilement le mépris.

Les minorités ont toujours contrôlé le nombre pour une simple et bonne raison récurrente : les masses donnent leur pouvoir aux minorités par le biais du consentement qui est la conséquence de la suppression du respect de soi. C'est au sommet des pyramides nationales et mondiales que l'on trouve le noyau interne de la Secte et ils sont si peu nombreux qu'on pourrait tous les faire tenir dans une même pièce. Ils imposent leur volonté, leur agenda, au niveau suivant qui consent à leur volonté et impose la même chose au niveau inférieur. Et ça se répète ainsi jusqu'au bas de la pyramide : imposition-consentement-imposition-consentement. À très peu de niveaux sous le noyau interne de la Secte, on a déjà affaire à des gens qui n'ont pas la moindre idée qu'il y ait même une Secte ou un agenda. La séquence se poursuit compte tenu de ce que vos « supérieurs » perçus vous disent sans contredit ni résistance. Vous allez finalement atteindre la masse de gens au pied de la pyramide et s'ils consentent aux niveaux qui abusent d'eux, à savoir le gouvernement et les forces de l'ordre, une boucle d'imposition-consentement est alors bouclée ce qui permet à la volonté du noyau interne de la Secte de régner tant au niveau national que mondial.

C'est ainsi et seulement ainsi qu'un petit nombre au sommet impose les petits détails de milliards de vies et la gestion de la société humaine. C'est exactement ce qui s'est produit si manifestement durant les années « Covid ». S'il est un exemple d'élimination de la cause pour éradiquer le problème, c'est bien celui-là et l'antidote en est le respect de soi. Le consentement aveugle est la cause et ce qui doit cesser pour éliminer le problème.

Texte original de DAVID ICKE extrait de The Trap (isbn:9781838415327) traduit de l'anglais par EY@EL
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Le monde change

Tout comme feue Claire Séverac et tant d'autres femmes courageuses qui, depuis des décennies, bravent le ridicule, la censure, les menaces, les inversions accusatoires et les étiquettes diverses et avariées de « secte », « gourou », « complotiste » et tant d'autres du même acabit (que vous devriez désormais connaître par cœur tant l'imagination et la créativité de ces imbéciles est pauvre et limitée), Anne Givaudan œuvre à la reprise de souveraineté des êtres humains sur Terre. Elle est, selon ses propres termes, une auteure, conférencière et thérapeute des âmes et des corps, initiatrice des soins esséniens. Dans une toute récente interview sur la chaîne YouTube Reconnexion Starseed où elle parle principalement du phénomène « walk-in », elle a évoqué les événements actuels auxquels notre monde est confronté depuis la psyop covidienne et l'éveil croissant et tangible des populations qui rend difficile l'avancée de l'agenda des élites mondialistes manipulées par les forces de l'ombre. Ce sont donc ces passages en particulier que j'ai choisi de retranscrire et d'adapter pour vous ci-dessous — la vidéo complète, quant à elle, dure un peu plus d'une heure.

Ey@el

Qu'est-ce qu'on fait de ce qu'on est ? Qu'est-ce qu'on va faire ? Est-ce qu'on est d'accord ? Est-ce qu'on arrête de dire oui à des choses qui sont complètement inconséquentes, inimaginables ou inacceptables ? Est-ce qu'on continue de de faire ça ? Jusqu'où ils vont pouvoir aller ?

Ils ont fait des tests et là, ils se disent « Bah, maintenant c'est bien parce que pour n'importe quelle pandémie qu'on pourra créer ou qu'on pourra imaginer, on sait que les gens vont obéir ».

Mais en même temps, je pense qu'il risque d'y avoir des surprises parce que les gens n'obéiront pas forcément de la même façon et c'est ce que certains craignent. Et ils craignent tellement cela qu'ils en sont en ce moment davantage à chercher à nuire à la population mondiale ou en tout cas, à se protéger de l'évolution des humains. Parce que c'est ça qui leur fait peur. Les gens se réveillent et se disent « Bon, maintenant on nous a eu une fois, on ne nous aura pas ».

Et c'est bien ce que craignent justement les côtés de l'ombre parce que ça là ils savent pas comment faire. Ils savent très bien gérer les révolutions, les bagarres, les gens qui vont aller manifester et tout ça. Ça ne les dérange pas parce qu'ils savent très bien comment ils peuvent faire, comment empêcher ça ou comment réagir par rapport à ça. Par contre, ils sont complètement ignorants par rapport à comment gérer de la solidarité entre les gens ; comment gérer le non ; comment gérer le fait que tout d'un coup les gens reprennent leur pouvoir et refusent une autorité stupide. Pour ça, ils sont incompétents et c'est là notre pouvoir.

On ne peut pas lutter avec les mêmes armes. On peut pas se dire « Tiens, on va les destituer ». Ça ne veut rien dire : il y en a un autre qui arrivera parce qu'ils ont tout prévu. Donc que ce soit l'un ou l'autre, ça n'a aucune importance de toute façon. Ce ne sont que les pantins d'autres êtres donc ce n'est pas ça qui va aider. C'est vraiment à un moment donné de se dire comment on peut faire parce que il y a beaucoup d'utilisation d'une magie opérationnelle extrêmement puissante — d'une magie noire extrêmement puissante et on ne peut pas lutter simplement en disant « On va se battre, on va faire ci, on va faire ça ».

Par contre, en reprenant notre pouvoir, oui, ça peut marcher.

Les Élites de l'ombre

Ceux-là, à partir du moment où ils perdront leur pouvoir ils seront anéantis. C'est comme un ballon qui se dégonfle. Ce sont des ballons de baudruche pour l'instant qui nous font croire qu'ils ont du pouvoir et nous on le croit. Les humains le croient mais à partir du moment où on arrête de leur donner du pouvoir c'est comme s'ils se dégonflaient. Je dirais qu'à un moment donné, ils n'auront plus d'existence. Et si on arrête les nourrir, il n'y a plus rien, c'est fini.

Bon, c'est pour ça que quand j'ai écrit les dossiers du gouvernement mondial, c'est vrai que j'ai eu affaire à eux mais si on tient la rampe c'est tout bon. Il y en a qui sont morts quand même. Il y a Claire Séverac, par exemple. Bon, elle a été … il y a beaucoup d'êtres qui ont été suicidés ou malades mais pas d'une maladie tout à fait normale. Donc c'est vrai, il y a des risques mais en même temps si on laisse tout faire …

La peur de la mort

À partir du moment où on n'a pas peur de la mort, on n'a plus peur de la vie et à ce moment-là on peut agir. C'est c'est ça qu'il faut se dire.

C'est ce qui arrive par exemple chez des gens qui font des choses incroyables ou même au niveau sportif — à n'importe quel niveau — c'est qu'à un moment donné, ils ont surpassé ou dépassé la peur de la mort et à ce moment-là ils commencent à vivre et peuvent vivre à tous les niveaux. Sinon la peur et l'amour,ça va jamais ensemble donc tant qu'on a peur, il y a des choses qui ne pourront jamais se réaliser.

Ils ont joué beaucoup là-dessus ces dernières années et c'est comme ça qu'ils ont eu la plupart de la population. On arrivait à des choses extrêmes qui étaient ridicules. Mais ils ont testé leur pouvoir pour voir comment, psychologiquement, ils pouvaient amener les gens jusque là. Et maintenant, ils se disent que « Bah, ils vont pouvoir le refaire ». C'est pour ça que je dis que ce n'est pas fini.

Ce n'est pas fini mais les gens se réveillent.

Moi, je dis toujours aux personnes « Ne restez pas toutes seules, mettez-vous à des endroits où vous pouvez être avec d'autres avec qui vous pouvez parler ; avec qui vous pouvez communiquer ; avec qui il se passe quelque chose ».

Le formatage des enfants

Il faut sortir de ce mensonge qui crée des êtres pauvres qui se sentent seuls, qui sont malheureux et qui, en fait, sont formatés alors qu'au départ ils avaient plein d'idées.

Un petit, tant qu'il n'est pas à l'école, ça va. Il a plein de possibilités et puis après il est formaté. Ce n'est pas dû aux instituteurs mais au programme.

On veut faire des personnes qui obéissent et qui ont un enseignement limité et maintenant, en plus ,on les met par cases. C'est-à-dire qu'ils doivent être spécialisés dans un domaine et ne peuvent donc pas avoir une vue d'ensemble sur tout le reste, ce qui est grave. Ça ne va faire que des spécialistes.

Et il y a pire avec les histoires sexuelles qui arrangent bien tous les pédophiles.

L'écroulement des vieilles structures

On est comme dans un jeu d'échecs où on positionne sa Tour, sa Reine. Qu'est-ce qu'on veut ? Est-ce qu'on veut continuer comme ça ? Non.

Alors est-ce qu'on accepte que les vieilles structures tombent, que financièrement il y aura peut-être des catastrophes — économiquement, politiquement. Mais, en fait, c'est logique.

Si on ne lâche pas, on va être malheureux et ce n'est pas le but. C'est normal que les vieilles structures se détruisent donc on ne va pas essayer de les recolmater — de refaire du neuf avec du vieux et des choses comme ça.

Au contraire, il est important que ça puisse s'écrouler le plus vite possible. La médecine est en train de s'écrouler mais en même temps les gens sont en train de chercher des médecines alternatives alors on veut les en empêcher avec des lois stupides. Ceci dit, loi ou pas loi, ils le feront quand même.

Je viens de recevoir le livre d'un médecin justement qui voulait être guérisseur au départ mais est devenu médecin et il parle de onze personnes qui étaient toutes condamnées et qui s'en sont sorties — pas forcément grâce à la médecine, certaines peut-être un peu mais surtout grâce à elles-mêmes. Et c'est très intéressant parce que je me dis que, maintenant, il y a même des médecins qui sont en train de faire des thèses là-dessus.

Ça veut dire que le monde change.

Texte original de ANNE GIVAUDAN traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Si personne ne veut ça, pourquoi le faisons-nous ?

Je me souviens quand je regardais le journal du soir avec mes parents, je devais avoir 11 ou 12 ans. Parfois on voyait des gens sans nourriture ou sans eau. Des problèmes financiers et des problèmes de pollution. Des pays dont les peuples étaient en grande souffrance alors je jouissais de tout le confort de mon propre foyer.

À l'école, j'entendais parler des milliards dans le monde entier galérant pour leurs besoins fondamentaux. À Halloween, avec nos boîtes UNICEF, nous allions faire de petites collectes de dons pour les gens de ces pays dans le besoin.

Mon enfance m'a montré que beaucoup de personnes dans le monde étaient en souffrance et que celles de mon entourage voulaient aider.

Devant ces problèmes, je demandais à mes parents :

« Pourquoi le monde ne peut-il simplement pas aider ces gens et leur donner de la nourriture et de l'eau pour de bon ? On a rendu notre monde ainsi, alors pourquoi ne pouvons-nous pas le rendre autrement ? »

Leur réponse (et celle de mes profs) était du style :

« Malheureusement, ce n'est pas comme ça que fonctionne le monde. C'est triste mais c'est compliqué. »

Au lycée, tandis que j'apprenais davantage de choses concernant le monde et à me forger des opinions personnelles, j'ai commencé à réaliser que pratiquement personne ne voulait vraiment des fruits de ce monde dans lequel nous vivions et pourtant nous continuions à les produire.

En effet, année après année, désespoir socio-économique, guerre, pénurie de nourriture, d'eau ou d'abri pour des milliards de gens se voient considérablement accentués avec des humains malades et une crise de santé mentale à l'échelle planétaire — tout cela demeure ou empire.

À quand remonte la dernière fois où vous êtes tombé sur quelqu'un vous faisant part qu'il voulait tout ça pour l'humanité ? Probablement jamais (ou peut-être une seule fois ?). Alors pourquoi ces choses occupent-elles une place aussi prépondérante dans notre monde ? Pourquoi sont-elles la résultante de nos systèmes existants si personne n'en veut ?

Ceci amène à conclure que la conception de notre système social produit non seulement de mauvais résultats mais est tellement rigide que nous ne avons du mal à résoudre ces problèmes même lorsque nous en sommes conscients.

En grandissant, je me suis pris à remarquer que beaucoup d'entre nous se battaient souvent pour protéger l'insanité de nos systèmes et ce, surtout parce que nous ignorons ce qu'il est possible autrement et quoi faire.

C'est à cette époque que j'ai commencé à me sentir anxieux et légèrement déprimé. Mais cette nuit noire de l'âme en fin d'adolescence m'a conduit à développer des compétences, des pratiques contemplatives et une quiétude qui m'ont apporté non seulement la paix mais également la curiosité et des idées sur ce qui pourrait s'avérer une solution à ce défi collectif.

Je voudrais ajouter que j'ai bien conscience qu'une grande part de la raison pour laquelle notre monde fonctionne ainsi est liée à la capture non élue de nos institutions par ceux qu'on appelle communément l'état profond. De la nature même de cette capture, les agendas et désirs d'une minorité sont mis en œuvre, le moins possible étant révélé aux masses pour les apaiser suffisamment afin qu'elles ne se révoltent pas. (La quantité étant déterminée culturellement et géographiquement).

Néanmoins, pour avoir un aperçu du système, nous devons quand même observer le rôle que nous y jouons et comment nous le préservons en tant que peuple. En rejeter toute la faute sur l'état profond ne fournirait pas une image claire de la question en jeu.

Une approche différente

Vous avez été nombreux à avoir l'amabilité de commenter l'image de l'iceberg que j'avais proposée dans un précédent article. Comme je disais alors, ce modèle est assez courant dans la pensée systémique mais je voulais fournir un contexte social plus complet afin d'explorer les facteurs sous-jacents de notre société.

En posant des questions à ce niveau, nous empruntons une approche différente. Au lieu d'examiner certains symptômes (problèmes) au sein de notre société et d'essayer de les solutionner, nous cherchons à comprendre leur origine et leurs interconnexions.

Dans le premier épisode de mon podcast (en anglais), j'évoque la problématique du moment à laquelle nous somme confrontés qui implique une crise systémique globale avec des méta-crises et une crise de l'objet et de la finalité. C'est-à-dire que nous en sommes au point où beaucoup de ce qui est en train de s'effondrer ou se désintégrer actuellement, qu'il s'agisse de l'environnement, des institutions ou de la santé mentale, est interconnecté.

Essayer de régler un problème en surface sans comprendre véritablement où ni comment nous exerçons des pressions, le laisse en suspens. C'est pourquoi la pensée et la politique dominantes échouent généralement à apporter des changements significatifs. Il leur manque une vision d'ensemble.

C'est également la raison pour laquelle on dit qu'il faut apporter un nouveau niveau de conscience à la situation pour relever efficacement les défis de notre période actuelle. Ce dont nous avons conscience, ce que nous pensons, ressentons, percevons et nos réalités sous-jacentes, doivent évoluer pour faire face aux problèmes à un niveau plus global.

À mon sens, une refonte complète du système est nécessaire mais cela, bien sûr, ne peut se faire en un jour. Cela prendra du temps, requiert des étapes de transition, et doit se fonder sur une évolution de la conscience collective. Des idées à ce sujet furent avancées dans un projet que nous avons lancé en 2010 et je vais d'ailleurs bientôt relancer ces structures alors restez à l'écoute !

Au fil des années, nos discussions sur la transformation complète des systèmes ont souvent donné lieu à des réactions comme :

« Le socialisme, le communisme et le marxisme, c'est mauvais ! Pas question ! »

Mais personne ne dit que nous devons partir de là où nous sommes pour aller vers ça. En fait, l'émergence d'une solution à venir n'est pas de RETOURNER vers quelque chose de notre passé mais de faire naître quelque chose de nouveau.

La meilleure façon d'y parvenir est d'explorer les idées de ce qui est possible, dans un espace de quiétude et de présence incarnée en co-créant des solutions dans une collectivité. Nous devons évoluer d'un mode de pensée fondé uniquement sur la connaissance (connaissance de base du passé) vers une intégration du savoir également créatif et axé sur le cœur.

C'est le type de créativité qui émerge de ce que l'on appelle communément l'état de fluidité qui semble émaner d'un champ ou d'un potentiel en dehors de notre cadre restreint existant.

Atteindre ces niveaux de solution est certes un processus mais sur lequel je pense que nous devons focaliser toute notre attention.

Pourquoi le faisons-nous ?

Pour moi, nous « continuons à le faire » (créer de tels systèmes) pour de nombreuses raisons. Je voudrais aussi faire remarquer que les choses sont en train de changer. Mais pour aborder quelques pensées qui me viennent immédiatement à l'esprit, nous continuons à la faire parce que :

  1. On passe peu de temps à sortir de notre savoir actuel et de notre système de connaissances pour explorer les autres possibilités. Nous ne faisons, en général, que créer à partir du passé et du cynisme d'être « réalistes ». Nous sommes également enlisés dans la pensée combative à essayer de porter des accusations partout.
  2. On accorde peu d'attention aux nouvelles possibilités émergentes. C'est quelque peu paradoxal parce que l'attention est détournée par des contenus plus dramatiques, plus polarisateurs ou qui distraient davantage. Ainsi les créateurs de contenu seront peu motivés à créer ce type de contenu déclassé dans les fils d'information des réseaux sociaux si, de surcroît, les gens ne s'impliquent pas autant.

    Ce manque de motivation à créer ce type de contenu devient alors culture. Les « grands experts » à ce sujet ne sont jamais à court de débats astucieux, de pièges et d'arguments sous forme de clips sur Instagram et de « shorts » sur YouTube, tous conçus pour attirer votre attention plutôt que d'inviter à la réflexion.

    Et ensuite nous avons tendance à accorder de la légitimité à ces voix plus influentes comme si elles devaient avoir raison parce qu'elles étaient devenues virales. Mais ce n'est que cela : elles deviennent souvent virales parce qu'elles polarisent, vainquent et dominent quelqu'un d'autre — symptômes caractéristiques de notre société déconnectée hyper individualiste qui incite à davantage du même acabit.

    Nous ne cherchons pas à nous réunir, à écouter attentivement, à nous ressentir profondément les uns les autres et à co-créer un monde. Nous campons plutôt dans nos idéologies, cherchant à débattre et à détruire les idées d'autrui. Ce n'est pas de la co-création mais « ma voie à moi ou la voie rapide ».

    Pour résumer, avec peu de motivation sur le marché pour présenter ce type de contenu, moins d'attention y sera accordée, laissant les gens dans l'ignorance de ce qui est possible.
  3. On accorde pas suffisamment de temps en tant que collectivité à développer nos compétences et capacités à sentir et percevoir de nouvelles possibilités émergentes. Nos réagissons souvent à ce qui se passe, ce qui nous épuise et nous fait nous retirer pendant un temps. Avant de reproduire le même cycle à nouveau.

    Pour moi, si nous voulons apporter du changement et devenir les créateurs de société que nous pouvons être, nous devons développer nos aptitudes aux prises de conscience, aux liens du cœur, à la présence, à la communication et à l'écoute active. Grâce à ces compétences, les conversations enlisées dans le débat et l'idéologie céderont leur place à des conversations basées sur la créativité et la collaboration.

    C'est à nous qu'il incombe de nous montrer et de jouer un rôle, même si infime au départ pour évoluer doucement dans la bonne direction. Nous devons maintenir la vision et le potentiel d'un nouveau monde et non compter sur nos systèmes existants pour le produire.

En conclusion

Je suis convaincu qu'il existe de nombreuses autres raisons dont je n'ai pas parlé ici mais l'idée générale de ce que j'ai essayé de faire passer est que la plupart de nos entraves à aller de l'avant sont le fait de notre niveau de conscience actuel.

Il nous dit où nous devons porter notre attention, à l'intérieur comme à l'extérieur, et comment nous devons envisager ce qui est possible. Il y a certainement du vrai dans le fait d'être « réaliste » mais je pense que nous avons tendance à juger et démolir de bonnes idées bien trop vite, principalement par peur.

C'est pourquoi développer notre capacité à être forts, résilients et bien équilibrés mentalement et émotionnellement est important à ce stade. Cela maintient notre curiosité en éveil.

Ce que j'espère également que cet essai aura produit sur vous est de vous rendre curieux, que vous croyiez, exploriez et vous posiez des questions sur le domaine du possible. Il est facile de ne se pencher que sur le monde devant nous mais que pouvons-nous faire au quotidien pour voir et percevoir notre potentiel ne serait-ce que juste 10 minutes par jour ?

Texte original de traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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